Puis avant d’arriver à Jomsom nous marchons dans la vallée de la rivière Kali Gandaki. A muktinah le mec de l’hôtel nous a dit qu’on partait trop tard de l’ hôtel et qu’on allait devoir se taper le vent qui souffle dans la vallée. On se dit arf ça doit pas être si terrible que ça, nous on est déjà un peu habitués avec le mistral lol! Tu parles! On arrive dans la vallée et on se prend un vent de folie.
C’est fou car une seconde avant il n’y avait pas un seul brin de vent et la seconde d’après, juste au détour d’un virage, on se prend la tempête! Le mistral à côté, c’est rien du tout!!
Le vent est très violent et manque de me renverser à plusieurs reprises. J’ essaie de calfeutrer mon visage et mon nez derrière mon foulard mais rien n’ y fait, le sable s’infiltre quand même dans mes narines, et mes yeux n’en parlons pas! J’avance lentement, tête baissée, yeux fermés, en respirant la poussière…
Quelle aventure, on a l’impression d’être dans un film, avec des naufragés du désert paumés dans le Sahara, à la recherche d’un refuge. L’arrivée à Jomsom sera salvatrice. Ouf on peut enfin se mettre à l’abri!
Jomsom est le principal village de la région. C’est un gros bourg où les hôtels poussent comme des champignons, doté d’un petit aéroport et où la majorité des randonneurs arrêtent le trek, car il y a une route qui conduit à la civilisation. Pour nous, le trek continue, on va aller jusqu’au bout, à pied! Je pars visiter le village; je vais visiter le musée du Mustang, c’est sympa. Autrement le village n’a pas vraiment d’intérêt.
Plus tard le soleil se couche, toujours avec du vent ce qui fait que j’ai vraiment l’impression d’être non pas au Népal mais bien au pôle nord!
C’est fou car une seconde avant il n’y avait pas un seul brin de vent et la seconde d’après, juste au détour d’un virage, on se prend la tempête! Le mistral à côté, c’est rien du tout!!
Le vent est très violent et manque de me renverser à plusieurs reprises. J’ essaie de calfeutrer mon visage et mon nez derrière mon foulard mais rien n’ y fait, le sable s’infiltre quand même dans mes narines, et mes yeux n’en parlons pas! J’avance lentement, tête baissée, yeux fermés, en respirant la poussière…
Quelle aventure, on a l’impression d’être dans un film, avec des naufragés du désert paumés dans le Sahara, à la recherche d’un refuge. L’arrivée à Jomsom sera salvatrice. Ouf on peut enfin se mettre à l’abri!
Jomsom est le principal village de la région. C’est un gros bourg où les hôtels poussent comme des champignons, doté d’un petit aéroport et où la majorité des randonneurs arrêtent le trek, car il y a une route qui conduit à la civilisation. Pour nous, le trek continue, on va aller jusqu’au bout, à pied! Je pars visiter le village; je vais visiter le musée du Mustang, c’est sympa. Autrement le village n’a pas vraiment d’intérêt.
Plus tard le soleil se couche, toujours avec du vent ce qui fait que j’ai vraiment l’impression d’être non pas au Népal mais bien au pôle nord!
Dans la vallee, avant d arriver a Jomsom, avec le vent.
Les montagnes sur les hauteurs de Jomsom.
Une rue de Jomsom.
11 novembre 13 eme jour de trek , de Jomsom 2720m à Tukuche 2590.
Ce matin on repart sur le chemin du trek dans un froid glacial, mais heureusement le vent est tombe. Ouf, ça fait du bien de respirer autre chose que du sable et de pouvoir marcher avec les yeux ouvert! On grimpe sur un chemin du côté gauche de la rivière, qui nous amène rapidement à un mirador d’où la vue sur les environs est magnifique. Oui je sais je me répète souvent mais c’est pas de ma faute lol tout est tellement hallucinant ici!
Les petits coucou de l’aéroport passent pas très loin de nous, ainsi qu’un hélicoptère rouge qui va peut-être chercher un randonneur en difficulté ou quoi, ouf contente que ça soit pas moi! On passe par le lac de Dhumba, ça casse pas trois pattes à un canard mais bon c’est sur qu’après le lac de Tilicho, difficile de faire mieux!
On dépasse des paysans qui portent des mottes de bois sur leur dos tellement énormes qu’on ne voit qu’une partie de leur jambe dépasser. Une petite fille qui ne doit pas avoir plus de sept ans porte aussi son fardeau… C’est triste de la voir sous un poids pareil, je ne sais même pas si moi j’y arriverai! On passe par le village tibétain de Chhairo.
Plus tard j’arrive au village de Tukuche. C’était autrefois un dépôt et un poste de douanes pour les caravanes de la route du sel qui venait du Tibet. Il y a plusieurs murs de prière, des gompas, des ruines qui témoignent du passé prospère de la ville. En ce moment je lis Annapurna, la première conquête d’ un 8000m; c’est le récit de l’expédition française menée par Maurice Herzog, qui a conquit le sommet de l’annapurna. Et c’est fou car nombre de passages se déroulent dans les villages où je suis passée, notamment à Tukuche. Du coup je peux bien imaginer les scènes décrites par le livre, même si ça a bien du changer depuis.
Le lendemain, sur les hauteurs de Jomsom.
L arrivee au village de Jomsom.
Video filmee sur les hauteurs de Jomsom.