Nous voilà donc dans le célébrissime désert de Gobi, cette vaste région désertique comprise entre le nord de la chine et le sud de la Mongolie. Il englobe environ un tiers de la surface de cette dernière.
Sa superficie est estimée à 1 300 000 km2, ce qui en fait un des plus grands déserts de la planète! Contrairement à ce que l’on s’imagine, le désert de Gobi n’est pas recouvert uniquement de dunes de sables, celles-ci représentent moins de 3% du territoire mongole. A bord de notre van nous allons passer par une multitude de paysages, de la steppe aride à d’immenses montagnes, en passant par des canyons rougeoyants, cimetières de dinosaures.
Après avoir assisté au super naadam festival nous reprenons la route pour aller voir les dunes de Khongoryn, situées en plein cœur du désert de Gobi. Croyez moi ou pas, mais ces dunes chantent quand on marche dessus!
Je m’explique: sur la planète il y a une cinquantaine de dunes qui possèdent cet incroyable talent. On les trouvent en Afrique, dans le Sahara, aux Etats-Unis dans le désert de la mort, en Chine….
Lorsque les pieds des voyageurs foulent le sable de ces dunes, un chant envoûtant s’émane de ces dernières, véritables Callas des sables. Certains explorateurs décrivent le même son grave et harmonieux, rappelant le bruit d’une armée en mouvements. Marco Polo parlaient de ces dunes chantantes dans ses récits, en comparant leurs chants à de véritables roulements de tambours de guerre.
Mais attention! Ces cordes vocales des sables n’existent pas chez toutes les dunes.
Pour pouvoir chanter, une dune doit posséder plusieurs caractéristiques. Il faut qu’elle soit pentue et il faut que le sable soit d’une nature particulière: celui-ci doit être fait d’argile et de calcite. Sans ce sable particulier, les dunes restent muettes. Si le sable est mouillé, cela me marche pas non plus.
Si toutes les conditions sont réunies, on peut donc entendre ce chant, déclenché soit par le fait de marcher dans le sable, soit de manière spontanée, grâce au sable qui s’écoule sur la dune, poussé par le vent ou grâce à une mini-avalanche. Le son durerai jusqu’à ce que le sable arrive au pied de la dune, et parfois il peut atteindre les 100 décibels, soit le bruit d’un marteau piqueur! On peut l’entendre à dix km à la ronde!
Nous arrivons au pied des dunes. Celles-ci sont vraiment impressionnantes! Elles s’étirent sur plus de 180km de long et 12 km de large, et peuvent atteindre 200m de haut!
Pour monter jusqu’en haut des dunes il faut suivre un chemin tracé en zig-zag dans le sable. Dur dur, on aurai dit qu’on faisait l’ascension de l’everest!
J’arrive en haut comme une asthmatique en pleine crise sans ventoline. Et quelle claque je me prends!! La vue de ces dunes à perte de vue est tout simplement irréelle. Les dunes sont balayées par un vent violent, j’ai du mal à me tenir debout et j’avale du sable par poignées entières…
Au loin un orage gronde et les nuages gris qui s’accumulent au dessus du désert créent un formidable jeu de lumière qui change la couleur des dunes au grès de leur ombre poussée par le vent.
Vraiment, quelle vision extraordinaire!!
Sur les dunes nous rencontrons une famille mongole, qui nous dit de les suivre. Ils s’assoient sur le sable et commencent à dévaler la pente en enfonçant fortement leurs pieds dans la pente. Je fais la même chose qu’eux, et quelle ne fut pas ma surprise d’entendre un grondement surgir du sable!
En effet je n’étais pas au courant de cette histoire de dunes chantantes, heureusement que l’on a rencontré cette famille. Du coup comme on a tous dévalé la pente ensemble le bruit était vraiment hallucinant, multiplié par la force de tous nos pieds battant le sable en même temps.
Vous l’aurez compris, les dunes ne chantent pas au sens propre du terme bien sur, lol vous imaginez si c’était le cas! Suivant les gens et les endroits on peut entendre des sons différents. Pour ma part cela m’a fait pensé à un canadaire qui passerai au dessus de ma tête. Je n’ai pas fait de vidéo car le sable volait vraiment dans tous les sens, et je nageais littéralement dans les dunes, ça aurai été trop dangereux pour mon appareil photo.
Dans le désert de Gobi nous avons aussi fait une ballade a chameau… Une véritable torture!!!! J’avais déjà fait du dromadaire en inde, dans le désert du Rajasthan. Mais je ne me rappelais pas avoir autant souffert! Les deux heures les plus longues de ma vie, je vous jure! J’ai même finis avec une cloque sur les fesses, c’est pour vous dire!!!!
Sa superficie est estimée à 1 300 000 km2, ce qui en fait un des plus grands déserts de la planète! Contrairement à ce que l’on s’imagine, le désert de Gobi n’est pas recouvert uniquement de dunes de sables, celles-ci représentent moins de 3% du territoire mongole. A bord de notre van nous allons passer par une multitude de paysages, de la steppe aride à d’immenses montagnes, en passant par des canyons rougeoyants, cimetières de dinosaures.
Après avoir assisté au super naadam festival nous reprenons la route pour aller voir les dunes de Khongoryn, situées en plein cœur du désert de Gobi. Croyez moi ou pas, mais ces dunes chantent quand on marche dessus!
Je m’explique: sur la planète il y a une cinquantaine de dunes qui possèdent cet incroyable talent. On les trouvent en Afrique, dans le Sahara, aux Etats-Unis dans le désert de la mort, en Chine….
Lorsque les pieds des voyageurs foulent le sable de ces dunes, un chant envoûtant s’émane de ces dernières, véritables Callas des sables. Certains explorateurs décrivent le même son grave et harmonieux, rappelant le bruit d’une armée en mouvements. Marco Polo parlaient de ces dunes chantantes dans ses récits, en comparant leurs chants à de véritables roulements de tambours de guerre.
Mais attention! Ces cordes vocales des sables n’existent pas chez toutes les dunes.
Pour pouvoir chanter, une dune doit posséder plusieurs caractéristiques. Il faut qu’elle soit pentue et il faut que le sable soit d’une nature particulière: celui-ci doit être fait d’argile et de calcite. Sans ce sable particulier, les dunes restent muettes. Si le sable est mouillé, cela me marche pas non plus.
Si toutes les conditions sont réunies, on peut donc entendre ce chant, déclenché soit par le fait de marcher dans le sable, soit de manière spontanée, grâce au sable qui s’écoule sur la dune, poussé par le vent ou grâce à une mini-avalanche. Le son durerai jusqu’à ce que le sable arrive au pied de la dune, et parfois il peut atteindre les 100 décibels, soit le bruit d’un marteau piqueur! On peut l’entendre à dix km à la ronde!
Nous arrivons au pied des dunes. Celles-ci sont vraiment impressionnantes! Elles s’étirent sur plus de 180km de long et 12 km de large, et peuvent atteindre 200m de haut!
Pour monter jusqu’en haut des dunes il faut suivre un chemin tracé en zig-zag dans le sable. Dur dur, on aurai dit qu’on faisait l’ascension de l’everest!
J’arrive en haut comme une asthmatique en pleine crise sans ventoline. Et quelle claque je me prends!! La vue de ces dunes à perte de vue est tout simplement irréelle. Les dunes sont balayées par un vent violent, j’ai du mal à me tenir debout et j’avale du sable par poignées entières…
Au loin un orage gronde et les nuages gris qui s’accumulent au dessus du désert créent un formidable jeu de lumière qui change la couleur des dunes au grès de leur ombre poussée par le vent.
Vraiment, quelle vision extraordinaire!!
Sur les dunes nous rencontrons une famille mongole, qui nous dit de les suivre. Ils s’assoient sur le sable et commencent à dévaler la pente en enfonçant fortement leurs pieds dans la pente. Je fais la même chose qu’eux, et quelle ne fut pas ma surprise d’entendre un grondement surgir du sable!
En effet je n’étais pas au courant de cette histoire de dunes chantantes, heureusement que l’on a rencontré cette famille. Du coup comme on a tous dévalé la pente ensemble le bruit était vraiment hallucinant, multiplié par la force de tous nos pieds battant le sable en même temps.
Vous l’aurez compris, les dunes ne chantent pas au sens propre du terme bien sur, lol vous imaginez si c’était le cas! Suivant les gens et les endroits on peut entendre des sons différents. Pour ma part cela m’a fait pensé à un canadaire qui passerai au dessus de ma tête. Je n’ai pas fait de vidéo car le sable volait vraiment dans tous les sens, et je nageais littéralement dans les dunes, ça aurai été trop dangereux pour mon appareil photo.
Dans le désert de Gobi nous avons aussi fait une ballade a chameau… Une véritable torture!!!! J’avais déjà fait du dromadaire en inde, dans le désert du Rajasthan. Mais je ne me rappelais pas avoir autant souffert! Les deux heures les plus longues de ma vie, je vous jure! J’ai même finis avec une cloque sur les fesses, c’est pour vous dire!!!!