Après avoir passé deux jours à Kuta (que je n’ai pas du tout aimé, c’est une usine à touristes) je prends le bus pour Ubud. J’ai l’intention d’y voir les fameuses rizières de Bali, et je vais essayer d’assister à une cérémonie de crémation, qui sont paraît-il ‘incontournables’.
Une fois arrivée à Ubud je me rends à l’office de tourisme qui connait les endroits et les jours des crémations. Ça tombe bien, il y en a une le lendemain. L’office de tourisme propose des tours organisés, mais bon moi je préfère louer un vélo et y aller par mes propres moyens!
Une fois arrivée à Ubud je me rends à l’office de tourisme qui connait les endroits et les jours des crémations. Ça tombe bien, il y en a une le lendemain. L’office de tourisme propose des tours organisés, mais bon moi je préfère louer un vélo et y aller par mes propres moyens!
Le lendemain donc je pars à l’aventure sur mon vélo dans les environs de Ubud. C’est un peu dangereux car les balinais conduisent comme des malades mais bon en faisant attention on s’en sort!
Le village où a lieu la cérémonie est à deux heures de vélo de la ville. Pour y aller ça grimpe dur! J’arrive à trouver le village du premier coup, en demandant à pas mal de personnes où il se situe.
Je suis sur les lieux à 9h30, la cérémonie ne commence pas avant midi, je vais donc assister à tous les préparatifs.
La religion pratiquée par la majorité des balinais (environ 2,5 millions d habitants ) est l’hindouisme. La cérémonie n’est absolument pas triste, il n’y a pas de démonstration de deuil, de douleur, d’affliction… Bien au contraire c’est dans une ambiance joyeuse que tout se déroule, avec toute une série de rituels destinés à accompagner le défunt de l’autre côté.
Toute la population locale est mise à contribution pour construire la tour dans laquelle le défunt sera déposé pour être amené sur le lieu de la crémation.
J’arrive donc très tôt, je m’assois au milieu des locaux pour observer leur travail. Ils sont très curieux, ils me demandent d’où je viens… Je revêts mon sarong ainsi qu’une ceinture, l’habit que les balinais portent, aussi bien les hommes que les femmes, avec quelques variantes.
Venir sans un sarong à une telle cérémonie c’est comme si on venait tout nu à un enterrement en France. Idem pour rentrer dans un temple, c’est très mal vu, même si les balinais sont trop polis pour faire une remarque.
Venir sans un sarong à une telle cérémonie c’est comme si on venait tout nu à un enterrement en France. Idem pour rentrer dans un temple, c’est très mal vu, même si les balinais sont trop polis pour faire une remarque.
Plus tard plein de touristes arrivent avec les tours operators en short, je trouve que c’est un manque de respect énorme…
La crémation doit avoir lieu 42 jours après le décès pour que le cycle de la vie puisse accomplir sa boucle parfaite.
La tour sur laquelle on transporte le corps symbolise le cosmos. Certaines tours peuvent mesurer 25m de haut! Elle est composée de plusieurs étages, jusqu’à 11!
Celle que j’ai vu était déjà très haute, richement décorée de rubans, de fleurs, de miroirs, de papiers de couleur… une véritable oeuvre d’art!
Le serpent qui est encastré dans la tour est le véhicule du défunt, c’est lui qui l’accompagne dans sa quête des lieux célestes.
La tour sur laquelle on transporte le corps symbolise le cosmos. Certaines tours peuvent mesurer 25m de haut! Elle est composée de plusieurs étages, jusqu’à 11!
Celle que j’ai vu était déjà très haute, richement décorée de rubans, de fleurs, de miroirs, de papiers de couleur… une véritable oeuvre d’art!
Le serpent qui est encastré dans la tour est le véhicule du défunt, c’est lui qui l’accompagne dans sa quête des lieux célestes.
Quand j’arrive les hommes du village, qui sont tous mis à contribution, construisent le support en bambou qui va leur permettre de déplacer la tour qu’ils ont construite quelques temps auparavant.
Ils mettent plusieurs heures à construire le support.
Ils attachent solidement les morceaux de bambou entre eux avec un tissus blanc.
Puis ils mettent le chars sur le support. La tour sert a transporter le corps jusqu au lieu de la cremation mais c est dans ce chars en forme d espece de cheval que le corps sera brule.
Le pretre hindouiste vient benir le chars et dire des prieres.
Le chars est beni, on pose des offrandes.
Le portrait de la défunte est accroché en haut de la tour.
Un escalier en bambou est mis derrière la tour afin que le cercueil de la défunte puisse être déposé au sommet.
La tour est tellement haute que des personnes sont obligées de soulever les fils avec une perche pour ne rien arracher!
Les villageois suivent avec des offrandes.
Arrivée du cercueil, qui est pose en haut de la tour.
C’est parti pour le cortège.
L arrivee du cercueil, qui est isse au sommet de la tour grace a l escalier en bambou.
Arrivée sur le lieu de la crémation.
Le cheval est creux, afin de contenir le corps de la défunte.
Le cortège tourne autour du cheval en chantant.
Le corps est sorti du cercueil et il est déposé dans le cheval. Il est ensuite recouvert un linceul.
On dépose les dernières offrandes à côté du corps.
On referme le cheval.
La tour est brûlée.
Puis on met le feu au cheval.
Lorsque le bûcher est éteint la famille recueille les cendres dans des noix de coco et les dispersent dans une rivière ou dans la mer.