En route pour Manang.

Le 3 novembre, 5 eme jour de trek. De pisang, 3240m, à Manang, 3540m.
Waooo! Quelle journée de malade que je viens de passer! L’ objectif de la journée était de rejoindre Manang, un gros village, capitale du district du même nom.
Pour y arriver, deux chemins: le facile, qui passe par la route de terre, tout droit, quatre heures de marche. Et le difficile, qui monte pendant deux heures, huit heures de marche en tout, mais avec des vues de folie sur tout le massif des annapurnas. Sur tout le groupe, on est les deux seuls à tenter le chemin difficile… Je trouve ça vraiment dommage de chercher la facilité quand on fait un trek. On est là pour en baver, alors bavons en et prenons en plein la vue!
On part à sept heures, et après une petite marche d’approche on commence les choses sérieuses: deux heures de montée non stop, en zig zagg, avec une pente qui doit bien avoisiner parfois les 45 pourcent! Bref on en bave bien pendant deux bonnes heures. Une fois arrivés en haut, on ne regrette rien. La vue est magnifique: on voit plusieurs annapurnas, des glaciers, la vallée… On s’assoie dans le jardin d’un monastère et on savoure la vue. Les drapeaux de prière que l’on rencontre dans tout le népal sont bien là. Des aigles volent dans le ciel. On passe par le village de Ghyaru: on a vraiment l’impression d’être au fin fond du népal, une fois de plus.
Il y a des mini stupas de partout, les enfants jouent dans la rue. Après le village on descend progressivement. Le chemin est sur une corniche, on a encore une vue de folie sur les montagnes et sur le village qui s’éloigne peu à peu. Les drapeaux flottent sur les toits des maisons. Les aigles volent au dessus de ma tête, je les voit de très très près.
Après avoir descendu une partie du chemin on arrive à Ngawal, 3660m, où on mange un bon plat de nouille dans un décors magnifique. Puis on reprend le chemin. La descente est interminable. Surtout que l’on arrive pas à savoir combien de temps on a à marcher sur la journée. Quand on demande aux locaux, ces derniers nous donne des infos peut-être vraies pour eux, mais surement pas pour nous! Du coup on va entendre 5h30, 6h, alors que l on va marcher plus de 8h…
Mes pieds me font atrocement souffrir, je ne supporte plus mes chaussures. J’ai beau alterner chaussures de rando et baskets, j’ai encore super mal. Je songe même à me mettre en tong, mais le chemin s’ améliore.  Il est interminable, on se dit que Manang est derrière la grosse colline mais non, c’est pas la encore! Par contre on arrive à un endroit de folie: une immense plaine, entourée de montagnes, d’où filtre les derniers rayons de soleil qui est entrain de se coucher. Des chevaux paissent dans la vallée, quelques mobylettes nous rabattent le sable sur le chemin dans la tête… Des ponts enjambent la rivière, des stupas parsèment la vallée ici et là.  Il y a beaucoup de murs sacrés, qu’il faut contourner par la gauche sinon ça porte malheur.
Avec nico on en peut plus, il a le dos en feu et moi j’ai mes pieds qui me tuent. Le village ne semble même pas se rapprocher. On continue notre chemin dans la vallée, avec les villages au loin. On a vraiment l’impression d’être dans un décors de film, genre Sept ans au Tibet ou un film dans ce genre.
Puis on approche d’un village. On est tellement heureux, on est sur que la torture va s’arrêter là, que l’on est enfin arrivés à Manang. On s’approche de la porte d’entrée du village, tout contents, et là, on se décompose: c’ est pas manang! Énorme fou rire. On regarde la carte, et on se rend compte qu’il y a au moins encore une heure de marche. Et franchement, dans notre état, chaque minute compte! On est pliés en deux, j’en pleure même de rire. Une heure plus tard on arrive enfin au village, après avoir monté la dernière pente, qui semble avoir été mise là juste pour nous achever. On est censé retrouver le groupe qui est supposé nous avoir réservé une chambre car en cette saison les hébergements sont vite pleins. Mais comment les retrouver dans le village? Par chance on croise Mirka dans la rue, on a pas à demander dans tous les hôtels.
On arrive, on s’installe, par miracle on a une douche chaude, on se casse le bide car dans ce village il y a plusieurs vraies boulangeries! Je craque sur l’apple cramble et un brownie. Je vous assure que je ne les aurai pas volé ceux là!
Le soir on va assister à une projection sur grand écran du film Into the thin air dans une petite salle dans le village, avec poêle pour nous chauffer et pop-corn. C’est l’histoire d’une expédition qui amène des touristes super riches  au sommet de l’Everest, à la fin il y a la moitié de l’ équipe qui y reste…. Ça met bien dans l ambiance!
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Depuis le monastere apres la montee de la mort.
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Je sais pas comment il fait!
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Arrivee au village qu on prenait pour Manang, mais en fait non!
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Arrivee a Manang!

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