Petit retour en arrière. Après les royaumes de la plaine centrale, nous débarquons à Chiang Mai, la deuxième plus grande ville de Thaïlande. Nous avons fait un trek de deux jours dans les montagnes environnantes. Le trek était sympa, d’autant plus que nous avions un super groupe, avec des espagnols et des français, donc on a bien rigolé.
Par contre avant de partir marcher nous sommes passés par une espèce de village super touristique, où des ethnies des environs descendent de leurs vrais villages pour vendre leur artisanat.
Certes ça fait de belles photos mais il y avait un énorme côté zoo humain qui n’a vraiment pas amélioré mes premières impressions très négatives de la Thaïlande… 
Puis pour finir nous avons fait une ballade à dos d’éléphant (si j’avais su que les éléphants étaient souvent maltraités dans ces endroits je ne l’ aurai pas fait, mon passage au camps des éléphants m’a ouvert les yeux et plus jamais je ne remonterai sur un éléphant), du rafting (ça n’allait pas bien vite mais on a bien rigolé), et du radeau de bamboo (apparemment les locaux se déplaçaient souvent comme ça avant mais maintenant c’est juste une attraction pour les touristes).
Voila mis à part le trek, c’était touristes land, la prochaine fois je me renseignerai mieux pour éviter ces pièges, quitte à payer plus cher pour ne pas tomber dedans, afin de voir le vrai visage de la Thaïlande.
Quelques infos à propos des femmes girafes.
Celles que nous sommes allées voir sont issues de la tribu des Karen, qui sont originaire du Myanmar (Birmanie). En 1990, à cause du conflit avec le régime militaire birman, beaucoup d’entre eux sont partis pour la Thaïlande voisine. En fait elles ont ce qu’on peut appeler des colliers spirale autour du cou, ce ne sont pas des anneaux qu’elles ajoutent au fur et à mesure mais bien tout le collier qu’elles changent pour une spirale plus longue au fur et à mesure de la croissance. C’est vers l’âge de 5 ans que les petites filles reçoivent leur premier collier spirale.
Contrairement à la croyance populaire, ces spirales n’affectent pas les vertèbres du cou pour les allonger, mais elles pèsent sur les épaules qui s’ affaissent, créant ainsi l’illusion d’optique d’un cou très long.
Une femme girafe ne meure pas non plus lorsqu’elles enlèvent leur spirale, même si effectivement leurs muscles se sont affaiblis. Cependant, la plupart des femmes les gardent toujours car la peau et les os de leur cou sont meurtris et décolorés par le fait qu’ils aient toujours été cachés par ces colliers. Certains pensent que ces colliers spirales servaient aux femmes à se protéger des morsures des tigres…
Toujours est-il que je vous déconseille d’aller visiter ce village, encore une fois dans la catégorie zoo humain on peut pas faire mieux.