Un endroit que j’ai trouvé super intéressant en Ouzbékistan: le désert d’Aral.
Vous avez sûrement entendu parler de la mer d’Aral. Auparavant c’était le quatrième plus grand lac de la planète, après la mer Caspienne, le lac supérieur en Amérique du nord et le lac victoria en Afrique. Dans les années 60 sa plus grande profondeur était de 69 mètres, 16 en moyenne.
Depuis les années 70 la mer est entrain de disparaître car la rivière qui l’alimentait a été détournée pour alimenter les culture du coton. Aujourd’hui la mer a reculé de près de 200 km de là ou elle était dans les années 70.
Avant, Monioq était le principal port de la région. La pêche était le principal revenu, il y avait beaucoup d’usines qui traitaient les poissons. Bref aujourd’hui à la place de la mer il y a un immense désert et les usines ont bien sur fermé, augmentant de manière exponentielle le chômage de la région.
Monioq est devenue une ville assez triste et morne, il ne faut pas être dépressif pour aller vivre là bas! Il reste quelques milliers d’habitants, je ne sais pas trop de quoi ils vivent.
Aujourd’hui il reste quelques carcasses de bateaux rouillées, témoins d’une splendeur passée qui s’est évanouie dans les mirages du désert d’Aral.

Comme je ne sais pas lire l’ouzbek des fois je commande au hasard. Mais je n’ai jamais de chance, là je suis tombée sur du foie de je ne sais pas quoi. Mais à la télé il y avait le film… Jean de Florette!!! Double en russe of course. C’est quand même un truc de fou de tomber sur ce film au fin fond de l’Ouzbékistan!

Pour ceux qui m’envieraient: les toilettes de l’hôtel. Heureusement il y avait les dunes de sable pas très loin…